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Queenstown en long, en large, en travers.

Et oui cher Fidel Lecter nous voilà parti de l'Asie, l'Indonésie et Bali. Fini les "transport !" , "taxi !" "Motorbike !", " cheap, cheap ! 20$" crié comme un poissonnier a chaque coin de rue à peine notre pâle faciès a peine dans leur champ de vision. Notre statue va, en quelques heures, passer de l'européen friqué au pauvre européen sans le sou. Choc des cultures et choc de standing ! On commençait presque à regarder les indonésiens de haut avec leurs claquettes et leurs T-shirts attrape touriste bon marché sur le dos, maintenant, on se sent obligé de courber l'échine et de baisser le regard lorsque l'on croise un nouvel autochtone, blond, à la dentition parfaite, faisant du vélo avec son casque sur la tête et ses deux enfants, blonds, avec leurs casques sur leur tête, roulant sur les bords du lac Wakatipo le tout sur un faux air d'une série américaine des années 50. On était trop habitué a la famille complète sur le scooter, le père qui conduit, la mère qui tient le nouveau né sur ses genoux, les autres gamins à l'arrière collés à leur mère et le chien au niveau des pieds du conducteur, tout cela cheveu au vent le long des tas d'ordures fumant sur les abords des cours d'eau. Le choc culturel est trop violent. Et plus dure encore, ce n'est plus nous qui snobons les gens qui nous offre aimablement d'acheter une arbalète ou des autocollants "fuck you cunt", maintenant, c'est nous qui nous nous faisons snober lorsque l'on lâche un simple bonjour à un touriste. La roue a tourné, c'est l'arroseur arrosé. Nous avons vécu une réincarnation express, passant du bourreau au torturé. C'est dur pour l'ego, surtout quand ce sont des chinois et des indiens qui te rendent la pareille.

M'enfin après cette brève introduction il serait temps de rentrer dans le vif de l'action c'est à dire notre tempêtueuse arrivée sur le continent océanien un jour de 31 décembre. Car oui Fidel Lecter, avisé et affuté comme tu l'es, tu n'es pas sans savoir qu'effectuer un vol le jour de la saint sylvestre, c'est bon pour le porte monnaie ! Car il faudrait être un petit peu con en règle général pour prendre un vol le jour du réveillon de la nouvelle année. Mais quand on a un budget à gérer et que le budget à jusque là été aussi mal géré, il en va de soit que l'on prend une décision surtout en fonction de ce budget. Et le prix en a été facilement divisé par deux. Donc pas de regret, le vol est sensé atterrir à Queenstown à 15h, cela nous laisse largement le temps de dire bonjour, de faire les courses, de prendre l'apéro (apéro putain!) et de préparer le repas en grignotant quelques toasts de foie gras en buvant un bon vin bien de chez nous (sauf que le foie gras est interdit en Nouvelle-Zélande et que le vin français... Aussi). Après avoir vécu une quinzaine de vols depuis le début du voyage, ce serait quand même con qu'un souci arrive le jour du 31 avec une compagnie non pas indonésienne ou malaisienne mais australienne. Et bien si ! Nous survolons l'île du sud de la NZ avec un paysage magnifique mais lorsque nous arrivons au niveau de Queenstown, grosse tempête ! Et l'avion qui était sur le point d'atterrir redécolle. Nono et Davidou se regardent sans trop comprendre la situation étant donné que le contrôleur explique la situation dans un patois qui nous laisse pantois, seul le ton utilisé nous laisse penser qu'il y a comme une couille dans le pâté. Mais la réaction, ou plutôt la non réaction des passagers nous rassure quelques peu car pas un ne bronche, pas un râlement, pas une exclamation de déception, pas même un sourcil relevé, rien. Et c'est une demi heure plus tard que l'on comprend avec retardement que l'avion va atterrir à Christchurch en attendant que la tempête s'adoucisse, on ne sait pas combien de temps. Nono et Davidou fulminent, crient au scandale en tentant de ramener un maximum de mécontents dans notre camp, on essaie même de créer une mini émeute pour montrer que se qui se passe est un scandale et que nous, on est pas content ! Mais c'est un échec cuisant. Les passagers profitent de se petit répit pour se promener et aller discuter ensemble, le sourire aux lèvres, c'est nouvel an après tout ! Vert de rage d'être les seuls à l'être, on tente une ultime tentative de rébellion dans la masse pour créer la zizanie et peut être pouvoir gratter un truc gratuit a manger. Toutes nos tentatives resteront vaines. Les gens sont heureux, on est dégoûté. C'est à ce moment que l'on imagine la même situation dans le pays de notre enfance à la même période. L'avion aurait sûrement finit brûlé tant la tension aurait été explosive. Mais ici rien. Être bloqué dans un avion le 31 sans pouvoir prévenir leurs proches de leurs possible long retard ne les perturbe pas le point du monde. Et l'annonce du redécollage imminent ne créer pas plus d'enthousiasme que cela, autant qu'a l'annonce du retard. Les gens s'en foutent. Ce qui doit arriver arrivera, et basta. C'est une petite leçon que nous avons prise ce jour là, même si la prochaine fois que ça arrive, c'est la guerre !

Enfin tout ça pour dire qu'on est arrivé à Queenstown avec quelques heures de retard mais qu'Amélie était quand même la, fidèle au poste, à attendre l'arrivée de ses invités avec une excitation palpable, malgré le fait qu'elle devait quand même aller bosser vite fait. En NZ, il n'y a pas d'excuse pour ne pas travailler. C'est comme ça que les puissances économiques naissent ! Au final, tout est bien qui finit bien, on passe notre réveillon au chaud dans une maison au point de vue magnifique sur le lac, avec un repas chaud dans l'assiette, un verre de vin, australien malheureusement, le tout dans un climat hivernal car oui, c'est l'été, mais ce jour la et que ce jour là, il a fait très froid ! Les indonésiens que nous étions devenu n'étaient pas habitué.

Et c'est parti pour trois semaines en NZ, et principalement dans les environs de Queenstown pour se réhabituer petit peu par petit peu à la vie occidentale. Amélie frôle la crise cardiaque lorsque l'on traverse sans passage piéton alors qu'une voiture arrive, avec juste un geste de la main pour signaler que l'on traverse. On avait oublié que sa ne marche pas ici, et les chauffeurs n'étaient pas content. C'est un coup à reprendre.

Sinon, à part ça, la ville est mignonne comme tout et l'endroit est magnifique. Au lendemain de ce jour infernal, on a pu apprécier le paysage à sa juste valeur, et le lac couleur turquoise entouré de montagnes aux sommets encore enneigés, le tout rempli de forêts verdoyantes, ça impose son style sévère et on est vite conquit. L'on effectuera plusieurs trekks parmi de nombreux autres pour observer la ville et ses alentours du haut de notre perchoir pour constater une fois de plus que la région est magnifique. De la France, c'est le vrai bout du monde et ça rajoute sûrement un charme mais quand on visite rien que les environs de Queenstown, on se rend vite compte que ce pays est unique et on comprend facilement notre chère Amélie internationale qui a quitté la France peu après nous pour s'installer en NZ et qui vit la vie locale a fond, que ce soit au niveau trekk qu'au niveau travail. car pour s'installer et vivre en NZ il faut bosser, et bosser dur. En général, un boulot ne suffit pas pour payer le prix des logements extravagants et la bouffe qui n'est clairement pas donnée, on ne vous parle même pas de l'alcool (ce qui ne nous empêchera quand même pas de faire notre apéro tout les jour que Dieu fait ici, c'est la le french Spirit merde !). Donc le cumul des jobs est monnaie courantes lorsque l'on est en working visa ici et Amélie doit, en dehors de ces horaires à l'hôtel, doit nettoyer divers locaux ponctuellement dans la semaine. Il en allait de soit que nous ne pouvions la laisser réaliser ces tâches longues et usantes, surtout après une journée de travail, toute seule. Nous passions donc une heures ou deux, quelques heures dans la semaine a lui filer un coup de main, se qui accéléra vivement l'efficacité de sa tâche, pour le plus grand bonheur de miss monde 95 qui pouvait à sa guise aspirer, frotter, nettoyer tout ce qui se trouvait sur son chemin, lui rappelant avec nostalgie sa merveilleuse vie de femme d'intérieur du 77. Chaque fois qu'elle essuyait une vitre devenue opaque, elle pensait découvrir derrière le carreau le sommet de la cathédrale Bossuet de Meaux, avec la douce mélodie de notre bon maire M. Copé jouant avec justesse une musique d'ascenseur réalisée à la perfection quelque part dans le vieux quartier de sa ville de cœur. Ces flores moments remirent du baume au cœur de Nono qui se sentit revivre un peu plus a chaque tâche essuyée. C'était beau à voir. Et triste en même temps.

Bref, voilà à quoi ressemble nos journées néo-zélandaises, entre réveils tardifs, trekks, ménages et apéros.

Cette article est uniquement consacré à Queenstown, en sachant que les prochains parleront des autres coins visités durant le trop court séjour au pays des kiwis.

Enjoy the pictures bande de voyeurs !

Queenstown en long, en large, en travers.
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Premier trekk, un petit pour commencer, la Gondola, avec une mini course de kart pour nous récompenser.

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Queenstown en long, en large, en travers.

Le Ben Lomon, c'est un peu une suite de la gondola, sauf que nous l'avons pas fait le même jour, et nous avions mal choisi notre jour car premièrement il faisait froid et il y avait trop de vent. Ensuite davidou d'amour a bien sûre fait le trekk en short de bain et marcel, avec un tee shirt en plus, il devait faire 10°C. On etait gelé sachant que sur la fin tu arrives à environ 1800m d'altitude. Puis miss Oudinot a eu trop peur car sur la fin tu as 1hr de montée avec le chemin au milieu et 2 mètres de chaque côté et puis après c'est le grand vide. Donc Nono a fait demi tour car elle avait peur et 10 mn plus tard c'était davidou qui était gelé et il y avait vraiment trop de vent . Donc nous n'aurons pas notre vue à 360°C sur Queenstown. 

Queenstown en long, en large, en travers.
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Queenstown en long, en large, en travers.

Ca , c'est Kelvin Heights, la péninsule qui donne un point de vue sur Queenstown et sur les montagnes environnantes. Effectuée le jour de l'anniversaire d'Amélie et donc après une soirée quelques peu arrosée, Nono ne fut pas de la partie mais tenta en vain de nous rejoindre. Elle aura marché 15 bornes en 1h30 pour faire demi tour a quelques centaines de m'être de ou on etait. Dommage !

Queenstown en long, en large, en travers.
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Queenstown en long, en large, en travers.
Queenstown en long, en large, en travers.
Queenstown en long, en large, en travers.
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Pour cette partie, un très joli trekk aux alentours de Kingston (pas en Jamaïque bande de gourgandins) a quelques encablures de Queenstown. Nouveau point de vue splendide sur le lac Wakatipo et sur le visage de miss monde 95, dans un état second après avoir cru récupérer ses lunettes envoyé par sa mère. Mais ce n'était QUE les cadeaux d'anniversaire d'Amélie et son somptueux foie gras caché dans une voit des confiture de mirabelle. Habile !

Queenstown en long, en large, en travers.
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Queenstown en long, en large, en travers.
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Queenstown en long, en large, en travers.
Queenstown en long, en large, en travers.
Queenstown en long, en large, en travers.

Queenstown Hill, petit trekk mignonnet qui permet encore et toujours d'avoir un point de vue différent sur le coin, on ne s'en lasse jamais !

Queenstown en long, en large, en travers.
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T
bonjour les aventuriers encore de superbes photos ont ne s'en lasse pas.<br /> merci de les partager. ici 0 degrés ça va mieux qu'il y à 1 semaine ou le thermomètre atteignait allegrement les moins 14 ......bonne randonnées dans ces superbes décors.......et attention à vous!!
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D
Ah Ca a du bon de fuir la Lorraine en hiver pour l'hémisphère Sud ! Avec une moyenne de 25°C on est la a plaindre. Manque plus que le saucisson à l'apéro.