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Premier jour Tikhedungga - Ulleri

Namaste les amis ! Tout s'enchaîne très vite ici. A peine débarqué au Népal que l'on doit déjà préparer ce trekk qui occupe nos pensées depuis le début de ce voyage. Arrivée le 20 septembre à Katmandou on décide de partir pour la routes des Annapurnas dès le 24 car nous entrons dans la période des fêtes et la ville sera bientôt en émoi pendant deux semaines se qui fait que tout est fermé et les bus pour quitter Katmandou se font rare mais nous aborderons plus largement ce sujet dans le prochain article. Pour le moment, l'heure est à l'aventure montagnarde, au grands espaces verdoyant, aux sommets enneigés qui transpercent les nuages comme fonds d'écran. Pour ce faire, il faut bien se préparer et surtout bien choisir le contenu de son sac qui doit contenir le minimum nécessaire sans pour autant rien oublier d'important. Donc on prend chacun son sac à dos (Davidou son gros et Nono son petit évidemment elle est faible et fragile alors qu'il est grand, beau et fort) et on le prépare soigneusement pour ne manquer de rien. Sacs de couchage, deux vêtements (sa sert a rien de se charger en t-shirts et pantalon qui vont finir sales et distendus), k-way (qui s'avéreront très utile !) et pour se qui est des médocs on verra au petit matin juste avant de partir. On doit prendre le bus de Godawari à Katmandou a 5h30 puis un autre bus vers un autre bus pour Pokhara ou on restera une nuit. Le réveil est prévu pour 5h sa fait court la nuit mais vu qu'on vit à l'heure des poules ici sa reste pas mal. Le lendemain matin nous sommes réveillé peu avant 5h par la famille d'Anders qui s'agite on ne comprend pas trop pourquoi donc on se lève, on prend le temps d'émerger et sa mère toque à notre chambre et nous parle en népalais. On n'avait demandé à Anders que ses parents ne nous préparent pas a manger parce que le riz épicé a 5h du matin passe de moins en moins bien. On se dit merde. On monte à la "cuisine" la tête basse (parce qu'on appréhende ce petit dej pas fort en chocolat et aussi parce que si tu fais plus d'1m60 tu te cognes (Davidou ne s'y est toujours pas fait) étant donné que l'on doit encore faire sans lumière). Une fois en haut on constate qu'il n'y a rien de prévu pour manger et on est soulagé d'avoir mal comprit ! Soulagement de courte durée car l'agitation bat son plein dans la maison et Anders nous apprend que le bus de 5h30 et déjà là, à 5h et qu'il faut partir tout de suite. Sa mère frappe dans ses mains pour nous dire de nous activer alors que Nono a sa trousse de toilettes a la main, partant soulager ses besoins naturelles et se doucher. Mais pas le temps pour tout sa il faut partir tout de suite ! Donc les sacs pas fait ba on bourre se qu'on trouve autour de nos sacs en tâtant des mains se qui traine puisqu'on ne voit rien, on court en quatrième vitesse jusqu'au bus, sales, la vessie pleine et le sentiment désagréable d'avoir oublié plein de choses. On aura tout le temps d'y réfléchir dans le bus, debout et compressés comme des sardines en valdinguant dans tout les sens sur leurs routes que n'oserait pas affronter un champion de moto cross.

C'est dans cette belle ambiance (Nono pleure de tout son être (comprenez la elle ne s'était pas brossé les dents)) que l'on s'installe dans le GRAND bus avec places assises !!!!!!! Pour Pokhara, mais ce confort éphémère ne redonne pas le sourire pour autant à notre jeune troupe puisque l'on constatera rapidement que l'on a oublié tout les médicaments et la batterie de la caméra. On était heureux et on l'est resté pendant 7h ! Au passage, la route reliant la capitale à la deuxième plus grosse ville du pays est aussi merdique que les routes de Katmandou, cela devait être dit ! Donc il ne nous reste plus qu'à racheter a Pokhara se que l'on a oublié se qui a pu redonner en parti le sourire a Nono qui a été d'une humeur plus qu'exécrable toute la journée (cela devait être dit aussi ! Anders qui venait nous venait faire le trekk avec nous a dû se dire que Davidou était d'une patience et d'un calme olympique, cela devait être dit aussi !!!).

Bref tout ceci étant réglé nous pouvons enfin nous concentrer avec plaisir sur ce qui nous attend le lendemain, un dernier bus tôt le matin direction Birethanti et les choses sérieuses peuvent enfin commencer !

Donc a 7h50 on prend le bus pour rejoindre ce village qui annonce le début de nos aventures, je ne m'attarde pas sur les conditions de circulation elle ne seront jamais bonnes voir même jamais "pas trop mauvaise" donc prenez ces informations comme constantes.

10h30 arrivée a Birethanti a 1025m d'altitude sous un beau soleil et une chaleur assez lourde. On commence le trekk avec un duo d'espagnoles avec leur guide népalais qui ont sympathisé avec Anders. On passe de temps en temps des petits villages avec bar et guest house, des locaux nous croisent en portant dans leur dos des charges qui nous font vite arrêter de nous plaindre de nos sacs à dos. On croise régulièrement des trekkeurs du monde entier.

Les cours d'eau ne sont jamais loin, soit il coule à quelques mètre en bas, soit il passe juste sur notre passage et il nous faudra même des fois nous déchausser pour traverser. On en profite pour s'y tremper le visage et se rafraîchir parce qu'il fait chaud et lourd. Par contre bien sur ne jamais boire l'eau si vous voulez éviter la chiasse carabiné, il faut acheter de l'eau minérale quand il y en a ou de l'eau traitée et chauffée.

Le temps change vite dans la montagne je ne vous apprend rien ! Et le ciel bleu a vite laissé place aux nuages lourds et bien évidemment, à la pluie. Sa tombe sec, sa tombe dru ! Mais heureusement on arrive à notre point d'arrivée vers 14h a Tikhedungga a 1540m ou l'on se restaure en attendant que la pluie se calme. La pluie se calme, nos ventre sont plein, on repart pour la dernière heure et demi de marche mais pas n'importe laquelle ! Nous passons de 1540m a 2020m dans se cours laps de temps et pas en Escalator ! Non ! Plus de 3000 marches à gravir avec comme compagnon de route, le retour de la pluie ! Qui avait sagement patienté que l'ont finisse notre repas mais pas notre digestion pour nous tenir la main jusque Ulleri. Tout à fait charmant. Une fois en haut (ce fut les 1h30 les plus dures de notre vie donc on passe les détails sur la souffrance) on se trouve une guest house, on se couche. On ne dort pas mais on reste simplement allongé et attendant que les muscles reprennent leurs formes normales. Pendant ce temps, Anders et ces potes guides et porteurs fument et rigolent en se disant que c'était quand même un peu fatiguant. On observe cette scène la larme à l'œil, la tête basse et les bras qui touchent le sol en souhaitant avoir la condition physique d'un népalais moyen. Dans ces moments la, on regrette de fumer, du plus faire de sport, de manger trop gras, trop sucrer, trop saler, de trop boire le samedi soir et de ne pas joggé le dimanche matin comme un vulgaire norvégien. On regrette tout. On veut juste manger et se coucher. Elle est pas belle la vie ?!

Premier jour Tikhedungga - Ulleri
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